Mael Aumonier

Après un bac agricole en aménagement des territoires, comprenant des matières diverses comme la zootechnie et l’aménagement paysager, je suis rentré dans la branche du BTP. Après un détour par l’inspection pour la sureté environnementale en centrale nucléaire, je suis parti vers de nouveaux horizons au Vietnam. Par concours de connaissances, j’ai atterri à Saint Barthélémy en 2019 pour la reconstruction de l’hôtel Le Guanahani ou je m’occupais principalement de la voirie, des réseaux et de l’aménagement paysager. Depuis mi 2021, je réside sur l’ile voisine Saint Martin tout en continuant à me rendre régulièrement sur St Barth pour divers chantiers d’aménagement avec la Collectivité.

J’ai toujours été entouré de photographes dans la famille, mais je pense que c’est avec mon grand-père que j’ai passé le plus de temps à apprendre les différentes techniques de la photo. Que ce soit avec lui sur le terrain à observer les animaux dans les Alpes ou dans le salon à lire les livres ou magazines photos, sans compter les heures de traitements devant l’ordinateur.

J’ai eu mon premier appareil photo en colonie de vacance, un jetable vers l’âge de 4/5 ans pour ramener les souvenirs, puis mon premier appareil numérique vers l’âge de 7 ans.

Sans compter sur le sujet du travail, Saint Barthélémy est une ile où je retrouve la nature avec encore des endroits préservés abritant une faune diverse suivant les différents milieux, que ce soit sur terre ou en mer. Ce terrain de jeu est parfait pour la photo animalière, entre les oiseaux lacustres ou marins, la richesse des reptiles locaux comme l’iguane ou les fonds marins qui méritent d’être plus connus et protégés.

La photographie des espèces animales engage le photographe dans une interaction avec ses sujets et une réflexion complète afin de comprendre leurs modes de vie et comportements. On arrive alors à une communication visuelle avec eux, afin de capter leurs beautés. Tous les types d’animaux sont intéressants, il faut passer du temps à observer leurs comportements dans leur milieu naturel avant de passer au stade de la photo. Il peut arriver que ce soit sur le moment comme en plongée, où il faut pour le coup remettre l’animal au centre de la composition que l’on veut créer sans le perturber.

Je suis plusieurs photographes animaliers de tous les horizons comme :
JLeiv Arne Akset  Photographe animalier dans les pays nordiques orientés sur les rapaces
Alexandra Surkova  Photographe animalière principalement en Afrique
Alexis Rosenfeld  Photographe sous-marin
Marc Jardot  Photographe animalier orientés sur les renards
Laurent Ballesta  Photographe sous-marin

Au niveau de mon équipement photo, j’utilise un Sony A6600 (APSC) équipé le plus souvent du téléobjectif Sony 200-600 mm F5.6-6.3, en complément de cet objectif, j’utilise aussi un Sony 18-135 mm F3.5-5.6 ainsi qu’un Zeiss 20 mm F2.0.
Pour la photo sous-marine j’utilise la GOPRO Hero 7 Black.
Pour les photos rapides, l’iPhone 12 PRO MAX permet d’avoir toujours une caméra sur soi.

Les logiciels de traitements sont nombreux mais celui de prédilection est Capture One avec en complément DXO (pour rattraper le bruit numérique) et Luminar 4.